Dans cette partie programmatique, nous ébaucherons des procédés muséographiques, scénographiques et de médiation afin de générer un modèle muséal audacieux, manifeste de l’expression libre. En ce sens, nous définirons des systèmes de collecte et d’exposition des témoignages à mettre en place, permettant qu’ils soient les seuls objets exposés.
a. Le curateur comme figure initiatrice
Nous l’avons vu, depuis leur création, les musées de société ont tenté d’évoluer pour refléter les transformations des communautés qu’ils représentent. Ils ont à conserver une démarche et une programmation pertinentes dans un monde saturé d’informations. Ils peuvent, pour faciliter leur démarche, s’affirmer à la fois comme espaces d’expression libre et de dialogue démocratique, c'est-à-dire composés d’une pluralité d’avis et ouverts à la subjectivité.
Le rôle du musée de société ici s'apparenterait à celui d’un arbitre, équilibrant les voix et les avis divergents, en leur offrant un environnement institutionnel, dans lequel il est permis de débattre respectueusement de sujets complexes. La valorisation des points de vue dans un débat encadré peut être ici considérée comme une application ultime de l’expression libre dans le cadre du musée de société. En effet, le témoignage, en tant qu’outil du débat, serait pleinement mis au centre de la démarche muséale. On observe une inversion des rapports de force. Le statut de témoignage, qui était déjà passé d’outil de contextualisation à objet d’exposition à part entière, évoluera de nouveau afin de devenir le réalisateur du sujet de l’exposition, celui qui le matérialise, l’exprime auprès du public. Le rôle du commissaire, quant à lui, serait d’encadrer les interactions entre les témoignages.
Afin d’assumer la diversité des voix et d’exposer les tensions de manière éclairée, cette approche nécessite de repenser le rôle du curateur. Pour ce faire, nous pourrions exploiter le deuxième levier déduit dans la partie précédente, qui donne au musée de société le rôle d’initiateur. Ce dernier ne serait plus principalement sélectionneur de contenus, mais uniquement initiateur du sujet et du débat. En impulsant des thématiques ouvertes et en encadrant éthiquement et méthodologiquement le procédé, le curateur permet aux témoins de s’exprimer librement tout en garantissant une cohérence globale. L’éthique est définie par l’Académie Française comme une « réflexion relative aux conduites humaines et aux valeurs qui les fondent » 1 . L’idée du curateur initiateur repose sur la conviction que les récits individuels peuvent être des catalyseurs d’une réflexion collective sur la démocratie. Cette dernière peut être définie comme la liberté de ne pas être d’accord, tout en coexistant dans un milieu qui permet la controverse.
En ce sens, il s’agit tout d’abord de comprendre comment intégrer des voix multiples, potentiellement opposées, afin de les équilibrer. Cela implique avant tout d’éclairer un point, qui est légitime à s’exprimer dans un cadre muséal ? L’objectif étant d’encourager une démocratie participative, il est indispensable de donner la parole à des témoins issus de tous horizons, tout en veillant à ne représenter que les points de vue découlant d’une expérience, vécue ou théorique, afin d’éviter le partage d’informations infondées dans le cadre institutionnel. Comment réunir ces témoignages, qui peuvent venir de tous horizons?
Nous parlions dans la partie 2 de ne sélectionner que des témoignages d’archives, qu’il suffirait de choisir parmi les collections d’un musée ou d’un centre d’archives, par exemple. Or, dans ce cas de figure, le curateur ne prendrait pas seulement le rôle d’initiateur ou d'arbitre, mais aurait un rôle décisionnel très avancé, en sélectionnant des récits déjà retranscrits. Nous avons besoin, pour mener à bien ce projet, d’un système de récolte permettant l’expression spontanée de témoignages.
L’appel au don pourrait être un bon outil pour réaliser cette démarche. En effet, cette forme de collecte inclusive peut toucher une vaste population de citoyens anonymes. Cependant, suite à un entretien avec la responsable des collections du musée national de l’immigration, Elisabeth Jolys-Shimells, cette dernière affirme que l’exemple de cette méthode, employée pour le projet “La Galerie des Dons” 2 , s’est avéré favoriser les voix des publics du musée. Ces derniers ne peuvent pas suffire à retranscrire pleinement la complexité d’un événement, s’expérimentant à différentes échelles, renforçant ainsi l’invisibilisation de certaines voix marginalisées.
Il s’agirait alors de mener un appel à don via des organismes extérieurs au musée, afin de toucher une population plus large. Selon Elisabeth Jolys-Shimells, cependant, « il est compliqué de mener une enquête classique avec un chercheur extérieur au terrain » 3 , qui ne pourrait pas permettre de représenter inclusivement un sujet, via le témoignage, sans être au contact des gens au quotidien. Elle explique qu’en faisant plutôt appel à des « porteurs de projet mémoriel » 4 , tels que des journalistes et des associations, il est plus simple de réaliser une collecte représentative des revendications sociétales et diversifiées.
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« Ces associations et journalistes ont déjà une expérience du terrain, ont déjà mené des recherches, ont déjà fait la démarche désintéressée de trouver des personnes porteuses de témoignages. » 5
Additionnellement, l’appel au don garantit une certaine neutralité budgétaire : en ne rémunérant pas directement des contributions controversées ou violentes, le musée s’abstient de cautionner des positions extrêmes tout en évitant la censure. La captation des témoignages doit également permettre de favoriser l’expression individuelle, sans mettre en danger moral l'institution. Elisabeth Jolys-Shimells précise qu’un dispositif de captation précis, par sa rigueur et son cadre défini, confère à la parole du témoin une dimension officielle et engageante, tout en préservant son caractère personnel. Via cette démarche, chacun des témoins prend les responsabilités de ses actes et de ses paroles. De ce point de vue, le musée peut les exposer sans censure, et sans risques juridiques pour l'institution.
Une fois les témoins trouvés, il faut élaborer un processus de sélection, puis de recueil du témoignage. Comme nous l’avons précisé en amont, seuls les témoins expérimentés dans le sujet pourraient prendre la parole. Mais certains peuvent-ils y être plus légitimes que d’autres ? Comment choisir entre deux témoins porteurs d’un discours semblable ? Nous pourrions peut-être envisager de sélectionner les témoins par ordre chronologique de candidature en fixant un quota, la prise en compte de l’intégralité des voies étant impossible ? Cela permettrait d’ailleurs de laisser libre cours aux événements, dans l’optique d’un discours construit spontanément.
b. Quels terrains d’expressions pour le témoignage ?
Afin de mener à bien notre recherche, nous devons définir le cadre de cette exposition. Ces contextes et ces typologies nous permettront de mieux appréhender les défis d’expositions générés par la représentation de points de vue subjectifs et libres d’expression.Commençons par définir une typologie de temporalité d’exposition. Dans le cadre muséal, la temporalité joue un rôle central comme facteur de pérennité institutionnelle. Le musée de société, en tant qu’espace de mémoire collective et de réflexion, repose à la fois sur une temporalité longue, celle de la recherche, garantissant la stabilité intellectuelle et la continuité des savoirs, et sur une temporalité courte, favorisant l’expérimentation de principes d’exposition et de sujets qui tendent à la pérennisation. Par ailleurs, les dynamiques contemporaines, notamment celles issues des réseaux sociaux, mettent en lumière une demande : l’instantanéité. Elle est définie par le Larousse comme un phénomène « qui ne dure qu'un instant » 6 . Pour rejoindre notre réflexion sur les réseaux sociaux énoncés en partie 2, ce phénomène de société est un mode de réception et d’échange dont le musée de société peut s’en emparer sans pour autant laisser de côté ses missions.
L’instantanéité s’oppose techniquement à la pérennité institutionnelle. Si le musée s'adaptait à un mode de communication instantanée, comment le processus muséal favoriserait-il la recherche, le doute et la prise de recul ? L’enjeu n’est pas simplement de réagir aux « effets de mode », mais d’explorer des formats qui permettent d’équilibrer ces deux dimensions. Même si, comme le rappelle Elisabeth Jolys-Shimells, « l’instantanéité est une temporalité médiatique, mais elle n’est pas celle du musée » 7 , celle-ci peut être utilisée avec discernement.
Le format de l’événement présente une typologie pertinente. Il s’exerce sur un temps très court et favorise la spontanéité d’une démarche, son instantanéité de fond et de forme. L'événement présente un cadre plus souple et une exploration plus grande que les formats classiques d’expositions. Cependant, pour que le projet serve à l’évolution et à la pérennité du musée de société, il faut marquer le caractère exceptionnel de l'événement. Si ce dernier reste dans le cadre du musée et se greffe aux collections permanentes, la démarche expérimentale n’en sera que plus pertinente. Nous pourrions par exemple envisager un espace de débat dans un lieu dédié d’une institution muséale, ou en un point du parcours permanent.
Définissons à présent une typologie de thèmes d’exposition. Ceux-ci doivent s'ancrer pleinement dans l’actualité, se confronter aux problématiques sociétales les plus récentes. Traiter du stade le plus récent de l’évolution humaine favoriserait la génération de biais d’évolutions pertinents du musée de société. Afin de favoriser le débat au sein du musée, les sujets traitant de relations intercommunautaires sont particulièrement pertinents, car ils touchent à des réalités universelles tout en suscitant des réflexions variées. Le thème des migrations, particulièrement, présente des enjeux politiques et économiques actuels forts. Il s’agit d’un fait social complexe qui divise particulièrement la population. Il permet également d’être représenté par des expériences et des points de vue diversifiés, qu’il s’agisse de personnes ayant vécu la migration, ou étant au contact des effets de ce phénomène.
De quelle migration pourrions-nous traiter spécifiquement ? Ancrer le sujet à l'échelle nationale faciliterait notre démarche de réflexion, la France et le système institutionnel français étant le lieu de toutes nos analyses. Le thème pourrait donc s’articuler autour des actualités migratoires françaises. Parmi elles, nous pourrions envisager de parler de migrations étudiantes, professionnelles, humanitaires ou familiales. Les migrations étudiantes et professionnelles représentent de nombreux individus fuyant des politiques économiques nationales complexes. Les migrations humanitaires et de réfugiés ou les migrations familiales présentent des cas d’individus fuyant des situations politiques ou culturelles complexes.
Par ailleurs, ce thème complexe nécessite un encadrement rigoureux pour éviter les dérives émotionnelles ou sensationnalistes. Par exemple, une exposition sur l’immigration pourrait être orientée uniquement vers la dimension économique, pour éviter de générer des réflexions allant dans le sens de stéréotypes liés à l’insécurité. Cela implique un travail de contextualisation pour encadrer les témoignages et guider le public vers une réflexion constructive, pour neutraliser ses préjugés.
Définissons enfin une typologie de lieu d’exposition. Le choix du lieu influence directement la réception des contenus et leur impact sur le public. L’exposition, pour être pertinente, doit s’implanter dans des espaces où les habitants et les témoins peuvent s’approprier pleinement le projet. Cette idée, mise en avant par Danièle Wozny 8 , cofondatrice de l’association Maisons de la sagesse - Traduire 9 repose sur la conviction que le lieu lui-même peut être un acteur du débat. Le choix entre un lieu institutionnel et un espace alternatif dépendra des objectifs spécifiques de l’exposition.
Dans un musée traditionnel, le cadre formel confère une autorité et une crédibilité aux témoignages présentés. Ces lieux sont également équipés pour accueillir des expositions complexes, avec des infrastructures adaptées. Le cadre d’un musée tel que le musée national de l’immigration à Paris, une institution reconnue dans le domaine, pourrait être pertinent. J’ai eu l’occasion d’échanger avec la responsable des collections du musée à propos de leurs pratiques et de leurs expériences. D’un point de vue historique, le musée national de l’immigration peut introduire un contexte complet et pertinent, via sa nouvelle exposition permanente. D’un point de vue sémantique, anciennement musée de l’exposition coloniale, il porte l’ADN de l’évolution et de la remise en question. Il représente un lieu pertinent de l’exposition de l’expression libre.
Cependant, un lieu inhabituel, rompant avec les attentes du public, pourrait faire “événement” et peut générer une exposition plus spontanée, instantanée. Par exemple, une exposition organisée dans un marché local ou un quartier historique pourrait permettre d’ancrer le projet dans un territoire spécifique, lié à un besoin social spécifique, et ainsi de développer une exposition-débat pertinente au cœur de la société. Cette démarche permettrait d’aller au contact de populations éloignées du musée. Ce projet pourrait par ailleurs tout de même être porté par le musée de l’immigration, tout en investissant un lieu non institutionnel. Mais cette hypothèse favoriserait-elle un changement durable des pratiques d’exposition au sein même du musée ? La pertinence de cette approche pourra être évaluée via l’expérimentation, lors de la démarche de projet qui fera suite à cette recherche.
c. Le témoin comme médiateur de son récit
Comme nous l’avons vu précédemment, le musée peut prendre la posture d’arbitre du débat contemporain. Dans ce cas de figure, comment les témoignages peuvent-ils être exposés de manière à équilibrer les points de vue ? L’intégration des principes de communication des réseaux sociaux au sein du musée de société représente une opportunité de redéfinir ses modalités d’expression, notamment en y introduisant une temporalité en mouvement. Quels sont donc ces principes et ces limites ? Nous définirons ici des principes d’expositions potentiels.Le premier principe est l’instantanéité. Nous l’avons définie, il s’agit d’un phénomène qui ne dure qu'un instant. Dans les médias sociaux, elle est employée pour exprimer un avis ou un regard, de façon très courte.
L'instantanéité peut être vue comme une abstraction, un outil pauvre, car la réalité est faite de continuité et non de moments isolés. Dans le contexte du musée, l’emploi de l’instantanéité sous forme de technique de communication, par la propagation de rumeurs et d’informations isolées avant qu'elles ne soient vérifiées, ou institutionnalisées, présente un danger. Elle ne doit pas être employée directement en tant que technique pour transmettre l’information, comme sur les réseaux sociaux, mais plutôt comme démarche de production.
Cela pourrait par exemple s'appliquer à une manière d’enregistrer les témoignages, et de les présenter. Afin de préserver en partie l’essence de l’instantanéité, de l’instant présent, cette méthode pourrait s’exprimer dans un temps court de captation ou de monstration. Un média audiovisuel tel que la vidéo peut, par exemple, permettre de capturer une forme d'instantanéité, via l'enregistrement de tous les éléments exprimés verbalement ou physiquement par le témoin, le temps de sa prise de parole. Ensuite, la présentation simultanée, dans un espace donné, de divers témoignages offrirait la possibilité de reconstituer une forme de richesse et de complexité. En effet, rassembler des temporalités courtes dans un espace, présentant de multiples réalités, pourrait donner l’impression de recomposer l’expérience humaine, via la constitution d’un temps long de lecture additionné.
Le deuxième principe est l'appropriation des moyens d’expressions que sont la scénographie et la médiation par les témoins. Il est question ici que ces derniers interviennent tout au long du processus de conception de l’exposition pour être pleinement médiateurs de leur récit. La question ici n’est plus, en effet, celle de la radicalité de contenu mais celle dans la radicalité d’exposition, afin de centrer toute la démarche sur l’expérience subjective et l’expression libre.
La modularité est un concept central pour concevoir des expositions adaptées à la diversité des récits. Ce principe favoriserait l’expression personnalisée des récits, tout en conservant une certaine cohérence narrative. Par exemple, une « matrice » scénographique pourrait être utilisée comme base de conception, fixant des règles esthétiques et des systèmes techniques à employer. Ce principe présenterait l’avantage de s’adapter facilement à l’évolution des débats et à l’ajout de nouveaux récits, tout en favorisant un équilibre visuel entre les partis.
Ce principe modulaire devra être adapté par les témoins eux-mêmes. Afin de laisser pleinement place à l’expression libre, le musée doit initier et en accompagner la réalisation, mais ne doit pas construire seul la finalité. Il peut en revanche donner des clés aux témoins pour qu’ils participent activement à la production de l’exposition. En fournissant ces clés neutres et modulables, l'institution peut également garantir la mise à égalité des voix, tout en les laissant libres d’expression, dans une certaine mesure. Cette démarche vise à valoriser la contribution individuelle tout en facilitant la construction d’un ensemble cohérent.
Pour que les témoins puissent s’approprier pleinement ce processus, une formation préalable et un accompagnement pourraient être proposés. Les témoins disposeraient de la médiation d’un designer d’exposition, qui, à l’aide d’un protocole de création, leur transmettrait des clés de conception. C’est le développement de ce protocole, entre autres, qui pérennise la démarche du musée et permet une approche sociale et scientifique. La médiation, en tant qu’outil curatorial, jouerait un rôle central dans la réalisation et la mise en valeur des témoignages. Elle a pour ambition d’être vecteur de sens et de dialogue entre l’institution et les individus, elle peut favoriser la conception d’un discours conscient, permettant au témoin de conscientiser le rôle que l'institution muséale lui propose d'endosser. Cela leur permettrait de comprendre l’impact muséographique du récit commun créé. Par exemple, des ateliers de médiation pourraient être mis en place afin d’expliquer comment exprimer une idée complexe à travers des supports visuels ou sonores. Elle exerce également un rôle d’accompagnement et de soutien de la démarche, auprès du témoin, palliant à des manques potentiels lors de la conception.
Le troisième et dernier principe est la conception groupée. Les choix scénographiques jouant un rôle central dans la création d’une dynamique de débat, les témoins doivent aussi prendre un temps en groupe, afin de s’écouter et de se mettre d’accord, pour concevoir une exposition démocratique. La manière dont les témoignages seront présentés, dans la forme de leur interaction finale, influencera, en effet, directement leur réception par le public. Le musée doit s’assurer que la démarche de création se passe dans des conditions de respect et d’écoute, afin de produire une exposition commune, basée sur un débat fructueux et démocratique.
En conclusion, cette pluralité de principes reflète une ambition importante : créer un équilibre entre immédiateté émotionnelle et réflexion collective, afin de produire un récit conscient et pédagogique. Nous avons, dans cette dernière partie, rassemblé et précisé de nombreux principes, nous permettant de développer une exposition expérimentale qui pourrait faire naître de nouvelles approches à mettre en œuvre dans les musées de société. En positionnant le curateur au centre de la démarche, comme initiateur, nous pouvons construire un futur dans lequel les récits individuels peuvent être des catalyseurs d’une réflexion collective sur la démocratie.
1 Definition du terme éthique, consulté le 07/12/24, publié sur le site « Académie Française »
2 Exposition “Galerie des Dons”, musée National de l’Histoire de l’Immigration, Paris, visible du 9 juillet 2019 au 12 janvier 2020, avant d’être fusionnée avec le nouveau parcours permanent du musée, Commissariat: Hélène Du Mazaubrun, Scénographie: Studio Plastac
3 Entretien verbal avec Elisabeth Jolys-Shimells, Responsable du service des collections au Musée national de l’histoire de l’immirgration, enregistré le 26/11/24
4 Ibid.
5 Ibid.
6 Définition extraite du Larousse en ligne, consulté le 23/11/24, article publié sur le site « Larousse.fr »
7 Entretien verbal avec Elisabeth Jolys-Shimells, Responsable du service des collections au Musée national de l’histoire de l’immirgration, enregistré le 26/11/24
8 Entretien verbal avec Danièle Wozny, co-fondatrice de l’association Maison de la sagesse- Traduire, enregistré le 05/11/2 4
9 L’association Maisons de la sagesse – Traduire œuvre à promouvoir la traduction comme outil de dialogue interculturel et d'inclusion. Elle vise à valoriser la diversité pour favoriser la cohésion sociale et l’intégration économique.
Figure 1.
Le musée du dialogue démocratique
Figure
2. Curateur initiateur
Figure 3.
Collecte de témoignages réalisé
par des organismes porteurs de projets mémoriaux
par des organismes porteurs de projets mémoriaux
Figure 4. L'exposition temporaire comme laboratoire muséal
Figure 5.
Lutter contre les idées reçues via la contextualisation
Figure 6.
Où exposer ?
Figure 7.
Construire les instantanéités
Figure 8.
Matrice scénographique
Figure 9. La médiation comme soutien et outil
Figure 10.
Le musée du dialogue démocratique